Dossier de Presse No 21, Mars 2017
La liberté de la presse et la liberté d’expression sont incontestablement deux des plus grands acquis de la période post-Duvalier. Patrons de médias, journalistes, hommes de loi, personnalités de la société civile, entre autres, s’accordent sur ce point. Les 700 stations de radios répertoriées rien que sur la bande FM, la prolifération des médias audiovisuels et en ligne jointe à l’augmentation sensible, du nombre de revues sur tout le territoire témoignent, à l’évidence, de la liberté de la Presse en Haïti. Véritable chien de garde de la démocratie en construction. Cependant, les médias n’ont pas toujours pris le recul nécessaire et sont souvent en collusion avec les forces politiques, en raison de conflits d’intérêts et d’intérêts partisans. Un réel handicap à l’accomplissement des responsabilités morales de la profession. En 2017, les médias et les journalistes haïtiens sont donc, plus que jamais, face au défi de contribuer à la promotion d’un État de Droit et la bonne gouvernance, piliers de toute démocratie.
Panos Caraïbes s’est intéressé à la question et a réalisé des interviews avec de multiples acteurs
concernés de près ou de loin par cette problématique. Voici un résumé des échanges, qui, on l’espère contribuera à jeter les bases d’un débat franc sur la question et qui sait à des «états généraux de la presse haïtienne ». Lire la suite.